L’échidné

Qu’est-ce qu’un échidné ?

L’échidné est un animal vivant en Australie et en Nouvelle Guinée. Il mesure de 30 à 53 cm de long, pèse de 2 à 7 kg et est couvert d’épines. C’est un mammifère pondeur d’œufs, appelé monotrème. L’échidné possède à la fois des caractéristiques de mammifère et d’oiseau. Par exemple, même s’il s’agit d’un mammifère qui nourrit son bébé avec du lait, il pond des œufs comme un oiseau ou un reptile. Il s’agit de l’un des plus anciens exemples de mammifères primitifs encore en vie.

Le nom Echidna se prononce ih-KID-na. Son nom scientifique est Tachyglossus aculeatus, qui signifie langue rapide + équipée d’épines. On le désigne parfois sous le nom de tamanoir à épines.

À quoi ressemblent les échidnés ?

Son physique et caractériques :

Les échidnés sont généralement de couleur noire ou marron foncé. Ils ont un corps rond et trapu recouvert d’épines noires et beiges. Ils ressemblent un peu aux hérissons.

Il existe deux espèces d’échidnés : l’échidné à bec court, que l’on trouve en Australie et en Nouvelle-Guinée, et l’échidné à bec long, que l’on ne trouve que sur les hauts plateaux de Nouvelle-Guinée. L’échidné à bec court est le plus petit des deux espèces. Il existe cinq sous-espèces d’échidnés à bec court en Australie.

Un échidné mesure entre 30 et 45 cm de long et pèse environ 2 à 7 kilos. Les échidnés mâles et femelles sont identiques en apparence. Cependant, un échidné mâle adulte est environ 25 % plus grand qu’une femelle adulte.

La couleur des échidnés varie en fonction de leur situation géographique. Ils sont brun clair dans les régions septentrionales plus chaudes, mais deviennent plus foncés, avec une fourrure plus épaisse, plus au sud. En Tasmanie, la région la plus froide où ils vivent, ils sont noirs. Deux types de fourrure recouvrent leur corps. Un manteau de poils courts et grossiers isole les animaux des conditions climatiques extrêmes. Tandis que des poils spécialisés plus longs, communément appelés « pointes », dépassent du sous-poil et couvrent l’animal à l’exception de son visage, de ses pattes et de son ventre. Ces épines sont des structures pointues mais creuses, semblables à des piquants, composées de kératine, la même matière que celle qui compose nos ongles. La queue de l’échidné est courte, touffue, très épineuse sur le dessus et glabre en dessous.

Son visage :

L’échidné a un visage minuscule avec de petits yeux. Sa vue est faible, mais il compense par un excellent sens de l’ouïe et de l’odorat. L’échidné n’a pas d’oreilles externes mais possède des fentes en forme d’entonnoir de chaque côté de la tête, qui sont bien cachées sous sa fourrure et ses épines. Son museau caoutchouteux, mince et allongé, appelé bec, sert à la fois de bouche et de nez. À l’extrémité de ce bec, sur le dessus, se trouvent ses narines. En bas, il y a une très petite bouche avec des mâchoires édentées, qui ne peuvent s’ouvrir que d’environ 5 mm, d’où l’échidné sort une très longue langue collante et flexible avec laquelle il attrape ses proies. La langue peut faire des mouvements de va-et-vient jusqu’à 100 fois par minute.

L’échidné est l’un des rares animaux terrestres à posséder des électro-récepteurs dans son museau. Ces récepteurs lui permettent de localiser ses proies en détectant les signaux électriques qu’elles émettent. L’échidné à long bec possède jusqu’à 40 000 électrorécepteurs sur son bec. L’échidné à bec court, quant à lui, n’en possède que 400 environ.

Ses membres :

Cet animal a une démarche distincte avec des membres courts et robustes placés sur le côté de son corps comme l’ornithorynque et les reptiles. Ses membres sont idéaux pour creuser rapidement. Ses pattes antérieures sont munies de cinq griffes plates formant une bêche efficace pour creuser, s’enfouir, déterrer la litière forestière et éventrer les termitières et les troncs en décomposition. Grace à ses pattes postérieures dirigées vers l’arrière il peut facilement repousser la terre pendant que l’animal creuse. La deuxième griffe de chaque patte arrière est extra-longue et aide également au toilettage, où elle est utilisée pour peigner et gratter la saleté et les insectes de sa fourrure et de ses épines.

Quelle est la durée de vie de l’échidné?

La durée de vie moyenne d’un échidné à l’état sauvage est d’environ 16 ans. Certains sont connus pour avoir vécu jusqu’à 45 ans. Leur longévité est attribuée à leur mode de vie plutôt « décontracté » et à leur faible taux métabolique.

Un animal tout à fait inhabituel

En plus d’être un mammifère qui pond des œufs, ce qui est effectivement inhabituel, l’échidné possède plusieurs autres caractéristiques qui le rendent tout à fait unique.

Son gosier est directement relié à son intestin.

Il n’y a pas, comme chez la plupart des autres animaux, de sac au milieu qui sécrète de puissants acides et enzymes digestifs.

La température corporelle des échidnés se situe entre 31 et 32 °C

Soit 5 à 8 °C de moins que celle des autres mammifères. Par exemple, la température corporelle d’un lapin est de 38-40°C.

L’échidné n’a qu’une seule ouverture à l’extrémité de son corps appelée cloaque.

Cette ouverture unique est la sortie d’une chambre commune dans laquelle se déversent les voies intestinales, génitales et urinaires. Il s’agit d’une caractéristique commune aux oiseaux et aux reptiles, mais que l’on retrouve très rarement chez les mammifères. Chez les autres mammifères, ces voies sont séparées en deux ouvertures, à savoir le rectum/anus et les voies reproductives telles que le vagin et le pénis.

L’échidné hiberne

L’échidné est l’un des très rares animaux australiens qui hibernent et le plus grand qui le fait. (Les autres sont quatre espèces d’opossums et quelques chauves-souris). Pendant l’hibernation, la température du corps de l’échidné est très proche de celle du sol qui l’entoure. Cette température peut descendre jusqu’à 4,7 °C, avec un rythme cardiaque réduit à seulement 4 battements par minute.

L’hibernation commence généralement à la fin de l’été et se termine en juin-juillet. Pendant l’hibernation, les échidnés se réchauffent régulièrement et peuvent se déplacer vers un autre endroit. Ils semblent faire cela pour trouver le point de repos le plus froid quand il fait plus chaud et le point de repos le plus chaud quand il fait plus frais, maintenant ainsi une température corporelle d’hibernation optimale. Dans cet état, le taux métabolique de l’échidné représente environ 30 % de celui des mammifères placentaires de taille équivalente, ce qui en fait le mammifère le moins consommateur d’énergie au monde.

Dans les régions froides, les échidnés hibernent pendant 6 à 28 semaines. Les mâles entrent en hibernation plus tôt que les femelles avec des petits. Les jeunes de l’année qui ne se reproduisent pas, restent plus longtemps en hibernation. L’échidné utilise l’hibernation comme une tactique rustique pour faire face à la chaleur extrême des feux de brousse.

Le néocortex de l’échidné représente moins de la moitié de son cerveau.

Chez l’homme, il représente environ 76 %. Le néocortex est la partie du cerveau la plus récente à avoir évolué. Cela souligne également le fait que ces animaux sont les derniers d’un groupe préhistorique d’animaux antérieurs aux mammifères modernes.

L’échidné naît avec un éperon sur chacune de ses pattes arrières.

Ceux-ci disparaissent rapidement chez la femelle. Ces éperons ont pu autrefois produire du venin et servir à des fins défensives (comme les éperons venimeux de l’ornithorynque). Les éperons de l’échidné semblent aujourd’hui n’avoir qu’une fonction de communication. Des recherches récentes suggèrent que ces éperons sécrètent une substance cireuse que l’échidné utilise pour marquer son territoire et indiquer aux femelles qu’il est prêt à s’accoupler, ou pour signaler aux autres mâles qu’ils doivent se tenir à l’écart.

20 faits intéressants sur les échidnés

• L’échidné est un rare mammifère avec l »ornithorynque qui pond des œufs. Il mesure de 30 à 45 cm et pèse de 2 à 7 kg.
• Les échidnés vivent dans toute l’Australie.
• Ils ont un corps arrondi recouvert d’épines aiguës beiges et noires.
• Ils ressemblent un peu aux hérissons.
• Il n’existe que deux espèces d’échidnés : l’échidné à bec court et l’échidné à bec long.
• Les mâles et les femelles ont une apparence similaire, mais la femelle est environ 25 % plus grande.
• L’échidné a une très mauvaise vue, mais il compense par un excellent sens de l’ouïe et de l’odorat.
• L’échidné n’a pas d’oreilles externes mais possède des fentes en forme d’entonnoir de chaque côté de sa tête.
• Il possède un museau caoutchouteux, mince et allongé, appelé bec d’où il sort une longue langue collante pour attraper ses proies.
• Sa langue peut faire des mouvements de va-et-vient jusqu’à 100 fois par minute.
• L’alimentation de l’échidné se compose de termites et de fourmis.
• L’échidné n’a pas d’estomac. Son gosier est directement relié à son intestin.
• La température corporelle des échidnés est inférieure de 5 à 8°C à celle des autres mammifères.
• Il ne possède qu’une seule ouverture arrière appelée cloaque. Les autres mammifères en ont deux.
• Les échidnés ont un petit néocortex, la partie la plus récente du cerveau à avoir évolué.
• La femelle échidné pond un petit œuf en cuir et le place dans sa poche où l’œuf éclot.
• Elle n’a pas de mamelon ou de téton comme les autres mammifères.
• Un bébé échidné s’appelle un puggle.
• Au lieu de cela, il suinte du lait à travers sa peau et le bébé l’absorbe.
• L’espérance de vie d’un échidné est de 15 à 40 ans.

Où vivent les échidnés ?

Les échidnés vivent parmi les rochers, dans des troncs creux et dans des trous parmi les racines des arbres, fouillant dans la litière de feuilles ou parfois dans des terriers de wombat ou de lapin.

Les échidnés vivent dans toute l’Australie, des montagnes enneigées aux déserts et même aux zones urbaines. On les trouve également en Nouvelle-Guinée.

Les échidnés sont des animaux timides et bien camouflés que l’on rencontre rarement. Pendant la majeure partie de l’année, les échidnés sont des animaux solitaires et territoriaux qui parcourent un vaste territoire qui chevauche souvent celui d’autres échidnés. Tant que l’approvisionnement en nourriture est suffisant, les échidnés restent généralement dans un endroit fixe.

Les échidnés ont tendance à éviter les températures extrêmes. Dans les climats tempérés, les échidnés sont le plus souvent observés tôt le matin et en fin d’après-midi. Dans les environnements arides chauds, les échidnés cherchent de la nourriture pendant la nuit et s’abritent dans des crevasses rocheuses, des terriers ou des grottes pendant les parties les plus chaudes de la journée. En effet, les échidnés n’ont pas de glandes sudoripares et ne halètent pas pour perdre leur chaleur corporelle.

Que mangent les échidnés ?

L’échidné se nourrit principalement de termites et de fourmis. Il utilise ses narines et les électro-récepteurs situés à l’extrémité de son bec pour localiser sa proie, qui est généralement cachée dans une termitière, une fourmilière, un rondin en décomposition ou sous la litière de feuilles. Une fois qu’il a détecté sa proie, l’échidné utilise ses puissantes griffes pour ouvrir la termitière et les nids. Il fait ensuite aller et venir sa langue collante de 18 cm de long pour laper sa proie. L’échidné n’a pas de dents. Il utilise donc des coussinets de kératine dure à la base de sa langue pour pousser la nourriture contre le palais et la réduire en pâte avant de l’avaler. Il évite les termites et les fourmis qui mordent, piquent ou possèdent des défenses chimiques.

L’échidné tire la majeure partie de l’eau dont il a besoin de son alimentation. Elle est parfois complétée par de l’eau potable ou en léchant la rosée du matin sur les plantes et les herbes.

Comme la plupart des animaux australiens, les habitudes alimentaires de l’échidné sont régies par le climat. Par temps très chaud, il est nocturne et ne se nourrit que la nuit. Dans les climats plus frais, l’échidné est diurne et se nourrit le matin et le soir.

Reproduction, Œufs, bébé, Quel est le cycle de vie d’un échidné?

Les échidnés ont des mœurs légères. Ils s’accouplent avec autant de partenaires que possible. Le seul moment de socialisation se situe entre juin et septembre, lorsque les femelles échidnés sont réceptives aux avances des mâles. Le rituel d’accouplement typique des échidnés est celui de la poursuite. Jusqu’à 11 échidnés mâles forment une ligne, parfois appelée « train de l’amour », et suivent une femelle pendant de longues périodes pour essayer de s’accoupler avec elle. En général, le mâle qui a enduré le plus longtemps et qui est resté le plus près d’elle est le prétendant retenu.

Les échidnés copulent (s’accouplent) en se couchant sur le côté, leurs parties inférieures sans épines se faisant face.

Le pénis du mâle situé à l’intérieur de son cloaque est déployé et inséré dans le cloaque de la femelle pour la fécondation. Après la fécondation, la femelle commence à développer une poche temporaire qui est essentiellement une dépression dans son abdomen couverte par deux lambeaux de peau qui se chevauchent.

16 jours après la fécondation, l’échidné femelle pond un œuf de la taille d’un petit raisin (15 mm), dans sa poche. Elle l’incube ensuite dans sa poche pendant 7 à 10 jours.

La croissance du bébé échidné

Lorsqu’il est prêt à éclore, le jeune échidné utilise ses dents oculaires pour déchirer sa coquille coriace et sortir de sa poche. À ce stade, il possède des membres antérieurs bien développés et a la taille d’un petit bonbon. Le puggle utilise ses membres antérieurs pour s’accrocher à la fourrure dans la poche de sa mère.

La mère échidné n’a pas de mamelon ou de téton comme les autres mammifères. Au lieu de cela, elle fait suinter le lait à travers sa peau à partir de plaques de lait spécialisées. Le puggle se frotte contre ces plaques, ce qui les encourage à sécréter du lait que le puggle lèche rapidement.

Le bébé échidné, appelé puggle, reste dans la poche de sa mère pendant environ trois mois. Pendant cette période, la femelle peut retirer le bébé de sa poche et le laisser dans un terrier pendant qu’elle part à la recherche de nourriture. Une fois que les épines du bébé commencent à se développer, la mère encourage sa progéniture à passer de plus de temps à l’extérieur de la poche. Lorsque le bébé est âgé d’environ 200 jours, la mère creuse l’ouverture du terrier de la nurserie et abandonne le jeune à son sort. Elle ne reviendra plus dans le terrier.

Les échidnés savent-ils nager ?

Les échidnés sont de bons nageurs. Ils sont connus pour se rendre dans leurs points d’eau préférés pour un plongeon occasionnel. Contrairement à la plupart des animaux terrestres, l’échidné nage la tête sous l’eau et ne sort son bec de l’eau que lorsqu’il a besoin de respirer. Comme la plupart des quadrupèdes (animaux à quatre pattes), l’échidné utilise un mouvement de nage en canoë.

Les défenses de l’échidné
Comment l’échidné se protège de ses prédateurs

Le corps brun moucheté de l’échidné est sa première défense contre les prédateurs. Il reste immobile pendant de longues périodes et tente de se fondre dans son environnement.

S’il est confronté à une surface dure, dans laquelle il ne peut pas s’enfoncer, l’échidné peut essayer de s’enfuir en se dandinant à toute vitesse. Malheureusement, ce n’est pas un coureur très rapide.

Sa prochaine stratégie consiste à se mettre en boule, protégeant ainsi son ventre et sa tête et n’exposant que ses épines à son assaillant. Très peu de prédateurs tenteront d’attaquer l’échidné dans cette pose.

La tactique défensive préférée de l’échidné est d’utiliser ses puissantes griffes pour s’enfoncer dans le sol jusqu’à ce qu’il soit complètement recouvert de terre ou fermement enfoncé dans le sol, de sorte qu’il soit difficile pour un prédateur de le déloger. Il peut également essayer de se caler sous un rocher ou un rondin tout en exposant ses épines, ce qui rendra presque impossible à un assaillant de le déloger.

Comment les échidnés survivent aux feux de brousse
Les tactiques uniques de l’échidné pour survivre aux feux de brousse

Les feux de brousse australiens sont des événements terrifiants. Des incendies rageurs, dont les flammes sont aussi hautes que des immeubles de quatre étages, déchirent la végétation sèche à une vitesse vertigineuse, incinérant presque tout sur leur passage et laissant derrière eux un paysage de désolation carbonisé.

Nombreux sont ceux qui ont remarqué qu’après un feu de brousse, les seuls animaux qui ne semblent pas affectés par la catastrophe sont les échidnés. Ils ont été vus fréquemment errant dans le paysage brûlé, apparemment sans être touchés. Alors comment font-ils ? Quelles astuces de survie utilisent-ils ?

L’échidné survit en s’enfonçant sous la surface du sol. La couche de terre qui le recouvre le protège des flammes et de la chaleur torride. Il hiberne alors, réduisant son taux métabolique de manière drastique, ce qui réduit ses besoins en oxygène et lui permet de respirer l’environnement toxique de son abri souterrain, saturé en oxygène et en dioxyde de carbone. Après la dévastation d’un feu de brousse, l’échidné sort de la sécurité de son abri souterrain. La nourriture étant rare après un feu de brousse, l’échidné compense en abaissant sa température corporelle de 20 °C, en ralentissant son rythme cardiaque et en diminuant son métabolisme. Il se met fréquemment en torpeur (mini hibernations) pendant trois semaines, ce qui lui permet de conserver son énergie et de survivre aux moments difficiles.

Echidna – Prédateurs et menaces
Quelles sont les menaces auxquelles les échidnés sont confrontés ?

Le seul prédateur indigène des échidnés adultes est le diable de Tasmanie. Les bébés échidnés sont parfois victimes des goannas, des varans indigènes qui ouvrent leur terrier et capturent les petits bouts de choux. Les serpents aussi s’aventurent dans les terriers de nurserie et attaquent les jeunes puggles. Plusieurs animaux introduits, comme les dingos, les renards, les chats sauvages et les chiens, sont connus pour attaquer les échidnés. Heureusement, les défenses hérissées de pointes de l’échidné lui offrent une bonne protection et ces attaques sont rarement couronnées de succès.

Les Aborigènes chassent les échidnés depuis leur arrivée en Australie il y a environ 50 000 ans. Ils ont cependant eu peu d’impact sur la survie globale de la population d’échidnés. Depuis l’arrivée des colons européens en 1778, les humains ont eu un impact plus important sur la population d’échidnés en raison du défrichement et de l’abattage des forêts. Les échidnés, cependant, sont des animaux très polyvalents et adaptables et ne semblent pas avoir été sérieusement affectés par ces activités non plus.

Les feux de brousse australiens constituent la plus grande menace pour un échidné. L’échidné est trop lent pour s’enfuir. Au lieu de fuir, il reste sur place et adopte une tactique de survie plutôt bizarre.

Echidné – Statut de conservation
L’échidné est-il en danger ?

L’échidné est assez commun et n’est pas considéré comme menacé. Il est protégé par la loi australienne.

Comment l’échidné a-t-il obtenu son nom ?

L’échidné porte le nom d’une déesse grecque.
Le nom Echidna est dérivé du nom grec Ekhidna. Parce que l’échidné semblait être à moitié reptile et à moitié mammifère, l’anatomiste britannique Everard Home a donné en 1802 à cet animal inhabituel le nom de la déesse grecque Ekhidna (qui signifie « vipère »), qui était mi-serpent et mi-femme.

L’échidné et les mutineries du Bounty
Quel est leur lien de parenté ?

Le premier Européen à avoir décrit l’échidné n’est autre que William Bligh, le capitaine du voilier HMS Bounty, célèbre pour son expédition sur la Bounty. Le Bounty, en route pour Tahiti en 1792, s’est arrêté à Adventure Bay en Tasmanie. Là, Bligh a rapporté que l’animal avait un bec comme un canard et un épais pelage brun avec des piquants. Un membre de l’équipage a abattu un échidné qu’il a ensuite fait rôtir, déclarant qu’il avait une « saveur délicieuse ».